Nostalgie de la puissance d'un côté / Nostalgie de la liberté de l'autre...

Beaucoup de peuples sur cette terre vivent dans la nostalgie de leur gloire passée, de leur puissant empire perdu... Ces peuples généralement vantent les mérites de la pacification du territoire qu'ils avaient conquis et de la civilisation dont le monde aurait bénéficié grâce à eux. Par certains côtés les beaux restes qui subsistent de cette expansion pourraient nous faire admirer le passé des conquérants... Mais il ne faut surtout pas oublier : 1. Un peuple conquis est toujours un peuple soumis. 2.Un peuple soumis est humilié en permanence directement et indirectement. 3. A cette humiliation s'ajoute la persécution quand ce peuple refuse d'être humilié. 4. Si la persécution ne suffit pas à écraser l'énergie de ce peuple, elle peut se poursuivre en génocide...

La nostalgie de la liberté disparue est d'un autre ordre...
Ce blog veut témoigner pour Chypre. Il se composera d'articles glanés ci et là sur le web soit en français soit que j'aurais traduits Puissent les lecteurs francophones en prendre connaissance !
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le musée d'Art byzantin de Nicosie



Situé dans la vieille ville de Nicosie – Laiki Ytoria – le musée d'Art byzantin conserve la plus importante collection d'icônes de l'île, mais pas seulement. Achevée en 1980, sa construction naît de l'initiative de monseigneur Makarios III, en 1972. En 1974, les événements politiques mettent entre parenthèses le projet qui reprend deux ans plus tard. Les collections offrent un riche aperçu de plus de dix siècles d'art chypriote. Au-delà de son inscription dans des canons très stricts, chaque période reflète les caractères de son époque. S'immiscent dans ces œuvres religieuses et intemporelles des éléments circonstanciels : le portrait de donateurs, l'arrivée des Francs, l'influence de l'art occidental, etc. La visite commence au rez-de-chaussée avec la période classique et ses évolutions – du VIIIe au XVIIIe siècle. A partir du XIIIe siècle, la production d'icônes est marquée par l'influence occidentale (l' on peut même y voir un saint Nicolas vêtu de costumes flamands). L'influence italienne se lit également dans des œuvres telles que l''Adoration des Mages', ou la 'Madone'. Après 1453 - prise de Constantinople par les Turcs - la création est marquée par un retour au classicisme byzantin. Une seconde salle accueille ainsi un ensemble de peintures murales du XVe siècle, toutes originaires du monastère d'Antiphonitis situé dans le nord de Chypre. Témoignage du pillage du patrimoine chypriote, cette section date de 1997. Enfin, le premier étage est investi par la fondation Makarios III, présentant des œuvres contemporaines d'artistes locaux, ainsi qu'une collection de peintures des écoles européennes du XVIe au XIXe siècles, avec notamment un 'Saint Antoine en prière' de Murillo et un 'Saint Jean-Baptiste' attribué au Caravage. L'étage supérieur est occupé par des gravures du XVIIe et XIXe siècle, représentant des héros de guerre qui se sont illustrés pour la liberté de la Grèce entre 1821 et 1829.
(extr. du blog "Maritimar" )
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NEWS

L'UE appelle la Turquie à remplir ses obligations vis-à-vis de Chypre
Le Monde
Elle a cependant refusé d'appliquer ce document à la République de Chypre tant qu'un accord global sur la question chypriote ne sera pas trouvé. ...
Parlement des petits états d'Europe : 2 jours fructueux...
Monaco Actualité
A l'invitation de la chambre des représentants de la république de Chypre, le président du conseil National, Stéphane Valeri, accompagné du vice-président, ..
Sommet du Conseil de Décembre : les priorités du groupe GUE/NGL ...
par cmarin
Nous soutenons l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne mais uniquement à condition que la Turquie remplisse ses engagements vis-à-vis de l'Europe en particulier sur la question de Chypre » a-t-il dit, rappelant à la Chambre que la ...  Read More!

Le saint martyr SOZON le chypriote et sa grotte à Asprogia (Paphos )

Saint Sozon est un saint local de Paphos et un martyr de l'Eglise de Chypre, mais il est inconnu des biographes de vies de saints et pour cette raison ne figure pas dans le synaxaire. Toutefois, il est mentionné par le chroniqueur médiéval chypriote Leontios Macheras.




Selon Leontios Macheras, lorsque les Sarrasins envahirent Chypre au cours du 7e siècle, ils brûlèrent l'icône de la Toute Sainte au Monastère (probablement le monastère proche de la Panagia Chrysorroiatissa mais l'image de la Vierge Marie s’imprima miraculeusement à la surface d’une plaque de pierre de ce lieu. Cette image existait encore à l'époque de Macheras au 14ème siècle.
Saint Sozon était un jeune berger de Plakountoudin, une ville médiévale près du village de Asprogia à Paphos. Le jeune berger fut persécuté par les Sarrasins ; pendant sa poursuite, il fit tomber son pot à lait qui se brisa sur les rochers et le lait répandu y laissa une empreinte indélébile. Saint Sozon s’enfuit alors jusqu’à une grotte où il retrouva d'autres garçons qui s’y étaient réfugiés mais les Sarrasins les rejoignirent et provoquèrent un incendie dans lequel périrent tous les jeunes gens.



La grotte se trouve près du village de Asprogia dans le district de Paphos et est appelée "La Grotte de Saint Sozon". Elle est très grande, mais aujourd'hui il n'y a rien dedans depuis qu'elle a cessé d'être un lieu de culte. On dit que dans l'ancien temps de l'eau que l’on considérait comme bénite s’écoulait de l’entrée de la grotte. Selon la tradition, l'eau bénite de Saint Sozon guérissait l’urticaire. Toutefois, aujourd'hui, on ne trouve plus trace d'eau là-bas. Une source existe bien mais elle se trouve dans une grotte beaucoup plus petite, située dans le lit de la rivière, sous la grande caverne. Dans l’ancien temps également les fidèles avaient l’habitude d’accrocher leurs vêtements sur les buissons sauvages près de la grotte afin d'être guéris. Dans le lieu où le Saint fut martyrisé, en face de la grotte et au-dessus de la rivière, on a édifié une église qui lui a été dédiée quand, des années plus tard, on découvrit les reliques du martyr qui y furent conservées, étant considérées comme miraculeuses. Les ruines de l'église de Saint Sozon peuvent encore être vues à Asprogia. Les saintes reliques de Sozon sont conservées au monastère de Machairas et au Monastère de Chrysorrogiatissa.
La mémoire de Saint Sozon est célébrée le 7 Septembre.
(version française de Maxime Le minime d'après Noctoc)
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L'église de la Panagia Aggeloktisti (Kiti,Larnaca)



L'église de la Panagia Aggeloktisti est située à l'extrémité nord-ouest du village de Kiti, à 12 kilomètres au sud-ouest de la ville de Larnaca. Selon la tradition, l'église fut ainsi nommée parce qu'on dit qu'elle a été construite par les anges. Pendant la journée, elle était construite par les hommes et au cours de la nuit elle s'effondrait mais elle était aussitôt reconstruite par les anges d’une manière vraiment très particulière. On raconte que le premier jour on posa les fondations de l’église, mais qu’au cours de la deuxième journée, on les trouva dans un autre endroit et que tous furent subjugués par ce phénomène étrange. Une nuit, les gens se cachèrent et établirent une surveillance. A minuit, ils virent dans une surprise totale les cieux s’ouvrir et une armée d'anges en descendre, provoquant l'effondrement du bâtiment, à la suite de quoi les anges rebâtirent en plus beau et plus gracieux.




Angeloktisti est l'une des églises les plus célèbres de l'île on peut y admirer la mosaïque byzantine du 6ème siècle la plus exquise de Chypre, elle occupe l'abside centrale de l'église. La scène représente la Toute Sainte tenant l'enfant Jésus parmi les Archanges Michel et Gabriel. Les deux anges vêtus de tuniques blanches de philosophes et portant des ailes de plumes impressionnantes de rossignol, symbolisant l'immortalité et l'éternité. La Panagia est appelée «Sainte Marie ».



Cela soulève des questions quant à l'interprétation théologique de l'inscription, car la Panagia, à cette époque est appelée «Sainte Marie » seulement dans les provinces monophysites de l'Orient. L’image de la Vierge Marie pourrait être précurseur du type connu plus tard sous le nom de Toute Sainte Hodeghetria. C'est la plus ancienne représentation monumentale de la Vierge Marie debout, tenant l'enfant Jésus dans son bras gauche dans le monde. La mosaïque est la plus importante du genre qui existe encore aujourd'hui dans le monde, semblable à celle de Ravenne, en Italie. L'église unique de la Panagia Aggeloktisti est sous la protection de l'UNESCO.

(version française du texte de Noctoc par Maxime Le minime)
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NEWS

Les sirènes turques par Claude Mutafian
Nouvelles d'Arménie
Quant à la « question de Chypre », il est bien connu que le « plan Annan » de 2004 était encore un succès diplomatique turc, totalement favorable à ..
République de Chypre : rétablir les mots justes : À MAINS NUES ...
par Alina Reyes
Date : 18 novembre 2009 02:09:36 Cher-es ami-es, Ci-dessous une lettre adressée aux autorités françaises, afin de...

Un nouvel aéroport à Chypre
Cyberpresse
Chypre a inauguré la semaine dernière un nouvel aéroport ultramoderne qui permettra à l'île d'attirer davantage de touristes. Le nouvel aéroport de Larnaca ...
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ST DIMITRIEN Évêque de Chytri (Kythrea) à Chypre




St Dimitrien (Dimitrianos) fêté le 6 Novembre

Saint Dimitrien naquit dans un village appelé Sykai qui a ensuite été rebaptisé Syka. Ce village était près du village actuel de Palaikythro (qui est maintenant sous occupation turque) dans le district de Nicosie. Il est né pendant le règne de l'empereur byzantin Théophile, autour de 834 à 835. Son père était prêtre et sa mère était une femme très pieuse. Ses parents l'élevèrent avec le don sacré de la piété.
Il fut marié quand il n’avait que 15 ans, cependant son épouse mourut après seulement trois mois de mariage. Dimitrien prit alors la décision de vivre la vie monastique. Il se rendit au monastère de Saint Antoine, qui se trouvait sur le côté sud des monts Pentadaktylos, près de la ville de Kythrea -qui n’existe plus aujourd'hui - et après avoir été accepté par l’higoumène et les moines, il reçut la tonsure monastique.
Là, il servit l'Église dans l'exercice du jeûne et la pratique de l’ascèse et après avoir acquis le don des larmes, l'amour de Dieu et «le souvenir des péchés», comme en atteste son biographe, il reçut la bénédiction de Dieu pour faire des miracles. Les démons furent chassés seulement par les paroles du saint, et les maladies guéries par le seul toucher de ses mains. Les habitants des régions environnantes connurent sa réputation, vinrent à lui et furent guéris par Saint Dimitrien qui leur recommandait de ne pas pécher, mais de garder les commandements du Christ.



Ayant acquis cette réputation, le Saint ne voulant pas "être cerné par le sortilège du mauvais œil», selon son biographe, partit pour des lieux plus calmes dans la montagne où il put se consacrer à la prière dans la solitude avec Dieu. Lorsque Eustathe , l'évêque de la ville de Chytroi entendit parler de lui, il appela Dimitrien dans son évêché le consacra prêtre et en fit le gestionnaire de son évêché. Plus tard, lorsque l'abbé du monastère de Saint Antoine mourut, Dimitrien retourna au monastère, devint le nouvel higoumène et y resta quarante ans.
Plus tard, Mgr Eustathe devint archevêque de Chypre et le siège de l'évêché de Chytroi resta vide. Dimitrien comprit qu'il serait appelé à l’épiscopat, il quitta donc le monastère et se réfugia vers la partie nord de la montagne où il trouva « une petite grotte, au bord de la mer à l’accès très difficile et plutôt effrayant»près d'un village. Il s’y installa, et y fut approvisionné pour ce qui est nécessaire à la vie par un homme appelé Paul, auquel le Saint fit promettre de ne divulguer sa présence à personne. Ainsi, il évitait la vaine gloire du peuple et pouvait demeurer dans la compagnie de Dieu par la prière.



Pendant ce temps, Mgr Eustathe avait envoyé des gens à la recherche de Dimitrien, et comme ils ne le trouvèrent pas dans le monastère, ils poursuivirent leur recherche sur les montagnes environnantes. Un villageois du village qui était près de la grotte du bord de mer, avait vu Paul apporter de la nourriture à Dimitrien et le fit savoir aux envoyés de l'archevêque. Après avoir accédé à la grotte, les délégués firent part à Dimitrien du décret d’Eustathe. Dimitrien fut alors amené à Mgr Eustathe et fut élevé au trône de Chytroi. Dimitrien avait alors 56 ans, en 890 ou 891, il demeura évêque de Chytroi servant son troupeau jusqu'à sa mort 25 ans plus tard.
En tant qu’évêque, Saint Dimitrien s’adonna à la charité, aidant les pauvres, protégeant les veuves et les orphelins, et guérissant les malades.
La plus grande réussite de Saint Dimitrien fut de parvenir à libérer ses compatriotes en captivité, qui, après avoir été capturés en 911-912 par l'amiral grec renégat Damianos deTarse en Cilicie, avaient été livrés au calife abbasside de Bagdad. Dimitrien suivit son troupeau de prisonniers jusqu’à Bagdad, et malgré son grand âge, il réussit en négociant avec le calife, et avec l’intervention de l'ancien Patriarche de Constantinople à les ramener à Chypre en 913.
Deux ans après en revenant de Bagdad, vers 915, Dimitrien mourut à l'âge de 80 ou 81 ans à son retour à Chypre. Il fut enterré dans sa cathédrale où ses reliques distillaient un baume à l'odeur céleste (nous dit le synaxaire) On trouve une version plus longue de la vie de Saint Dimitrien dans le code grec du Sinaï au numéro 789 du 12ème siècle.



La mémoire de Saint Dimitrien est célébrée par l'Église orthodoxe, le 6 Novembre. Dans la province de Paphos, la mémoire du saint est célébrée avec des fastes particuliers dans le village de Saint Dimitrien, puisque le village tire son nom du saint et que l'église de la communauté (que vous pouvez voir ci-dessus), lui est dédiée.


(version française de Maxime Le minime d'après Noctoc)
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Le monastère Antiphonitis (Agios Amvrosios, province de Kyrenia) en zone occupée


Sur le versant nord des monts Pentadaktylos à une courte distance du village d'Agios Amvrosios dans la province de Kyrenia se trouve le monastère de Antiphonitis, qui est consacré à l'archange Michel et dont l'église date du 12ème siècle. L'abbatiale est une création d'art d'architecture byzantine, unique à Chypre.



Elle est de forme octogonale et couverte d'un dôme soutenu par huit colonnes. Le dôme est une caractéristique particulière de l'église, qui a un grand diamètre et couvre une grande partie de la toiture de l'église. Au cours de la période franque un narthex et une arcade ont été ajoutés à l'église sur le côté. On pouvait y admirer de remarquables fresques datant du 12ème et 15ème siècles parmi lesquelles se distinguaient le Baptême du Christ, les deux Archanges dans l'abside de l'église, le Jugement dernier et l’arbre de Jessé. Ces fresques comme nous allons le voir ci-dessous ont malheureusement été détruites par des pillards turcs après l'invasion turque de Chypre en 1974.



Comme le monastère de Panagia Melantryna (ce qui est près du monastère de Antiphonitis), le monastère appartient au village d'Agios Amvrosios mais était utilisé pour les offices religieux par les prêtres du village de Kalograia qui en prenaient soin.




Une grande foule de fidèles avaient l’habitude de le visiter pour faire leurs dévotions à l'église du monastère les jours de la fête du monastère, le 6 Septembre (Miracle de l'archange Michel) et le 8 Novembre (Synaxe des Archanges). Le monastère a connu bien des avatars. Au cours de la période ottomane, il a failli tomber entre les mains des barbares Turcs, mais fort heureusement, il a été acheté par, un riche mécène appelé Apegito et sa femme Mariou (Maria) pour le prix de 10.500 piastres. Plus tard, en 1906, il a été vendu à un moine qui l'a transféré au monastère de Kykkos. Enfin, Kykkos l’a donné à l'évêché de Kyrenia et il est depuis sous sa responsabilité jusqu'à ce jour.



Près du monastère, il y avait une petite colonie. À la place de l'actuel monastère fut construite une église dédiée à l'archange Michel, où l’on raconte qu’un grand miracle eut lieu. Un résident de la colonie avait contracté un prêt auprès d'un Juif et laissé l'argent à sa famille avant d'émigrer dans l'espoir de trouver un emploi et de rembourser sa dette. Il avait convenu avec le Juif que s'il ne pouvait pas lui envoyer de l'argent autrement, il le mettrait dans une bouteille avec le nom du Juif écrit dessus, qu’il jetterait à la mer pour que le Juif reçoive l'argent à Chypre. Alors, quand le pauvre homme fut en mesure de collecter la somme d'argent qu'il lui devait, il la lui envoya comme convenu. Le Juif récupéra l’argent, mais il le cacha et ne donna donc à la femme du pauvre homme aucun reçu pour le remboursement. Après quelques années le père de famille pauvre retourna à Chypre. Il apprit alors que le Juif avait prétendu qu'il n'avait jamais reçu l'argent. Alors il demanda au Juif d’aller en face de l'icône de l'Archange Michel et lui demanda si le Juif avait reçu ou non l'argent. A cette question l'Archange à la grande surprise de tous répondit que, de fait, le Juif avait bien reçu l'argent et précisa même le jour qui était un vendredi. Le Juif et ceux qui étaient présents furent abasourdis et interloqués s'écrièrent : "L'Archange a répondu!".




«Ainsi l'archange Saint Michel fut nommé Antiphonitis qui, en grec signifie « qui répond ». A la même époque, le village fut déserté et sur le domaine de la petite église un monastère fut fondé sous le même nom. Au fil des ans, la version originale de ce miracle a été modifiée et l'icône du Christ a été mis à la place de l'icône de l'Archange Michel, et selon cette version plus tard, c'est le Christ qui a répondu et non l'archange Michel. Ainsi, le monastère de l'archange Michel Antiphonitis est également connu comme le monastère du Christ Antiphonitis.





Après l'occupation turque de Chypre et au cours de la période comprise entre 1975 et 1979 a commencé la destruction systématique du monastère de l'archange Michel Antiphonitis et l'enlèvement des peintures murales de l'église du monastère.



Les fresques ont été retirées du mur de l'église et ont été passées en contrebande par le trafiquant d’antiquités turc Aydin Dikmen aux marchés étrangers illicites en plus des icônes célèbres de l'église du monastère. En 1997, Chypre a remporté une grande victoire en identifiant et en récupérant les trésors volés, y compris des œuvres d'art inestimables du 6ème au 15ème siècles (peintures, icônes, mosaïques, etc.)



Ces objets ont été retrouvés à Munich, chez le pillard Aydin Dikmen qui les y avait transportées des églises de la partie occupée par la Turquie de Chypre. Aydin Dikmen a été finalement arrêté en Octobre 1997 lors d'une perquisition de la police en Allemagne, qui était depuis huit mois en contact et en coopération étroite avec les autorités de la sécurité de la République de Chypre. Dans les deux appartements possédés par Aydin Dikmen à Munich on a trouvé un certain nombre de caisses contenant des œuvres d’art chypriotes. La valeur de ces mosaïques, icônes et peintures murales datant des 6e, 12e et 15e dépassaient les 50 millions de dollars.




 Les mosaïques représentant Saint Thadeus et Saint Thomas provenaient de l'église de Kanakaria, et les peintures murales dont celles du Jugement dernier et The Joshua Tree avaient été volées dans le monastère de l'archange Michel Antiphonitis. Malheureusement, le gouvernement fédéral d'Allemagne qui est maintenant en possession de ces trésors d'art chypriotes volés a jusqu'à présent refusé d’en rendre l’intégralité à l'Eglise de Chypre qui est leur propriétaire légitime.




Avant 1974, on pouvait vénérer l'icône de la Toute Sainte de Vrefokratousa sur l'iconostase de l'église du monastère de Antiphonitis sur le côté droit de la « Belle Porte » du sanctuaire.L’icône date de la fin de du 15e siècle et représente la Mère de Dieu trônant et tenant le Christ dans sa main gauche alors qu'avec la main droite elle touche le genou du Christ. Cette icône a été volée en 1975 et s'est retrouvée dans les mains de l'infâme trafiquant d'antiquités turque Aydin Dikmen, qui l'a vendu à un courtier grec par du nom de Pervanas, qui n'était pas au courant de son origine. Aujourd'hui, l'icône a été retournée à l'Eglise de Chypre, conformément à l'application de la Convention de La Haye et du Traité de Paris de 1970.



La fresque de l’Archange Michel du 12ème siècle sur l'Arche Sainte de l'église du monastère Antifonitis avant sa destruction par les trafiquants d'antiquités turques avec la bénédiction de l'armée d'occupation turque.



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NEWS

Checkpoint Charlie survit à Nicosie
L'Union
L'île de Chypre, séparée en deux sur 180 kilomètres d'est en ouest. Dans le « no man's land », des maisons abandonnées livrées à la végétation. ...

« L'Europe doit faire tomber son dernier mur »
Le Parisien
Vous étiez ce week-end à Chypre. Faut-il y voir un symbole ? Oui, j'étais vendredi dans le no man's land qui sépare les deux communautés chypriotes, ...

Un nouvel aéroport pour relancer Chypre.
par FRENCHSKY
Chypre a inauguré hier un nouvel aéroport ultra-moderne qui devra permettre à l'île méditerranénne de devenir un important centre régional de transport aérien et d'attirer davantage de touristes. Le nouvel aéroport de Larnaca (sud), ..
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Le monastère Stavrovouni sur l'Olympe à Chypre


Le monastère Stavrovouni est très différent de tout le reste des monastères à Chypre, car il a toujours été un lieu privilégié d'isolement pour la prière des moines ermites ; par ailleurs il suit la règle monastique très stricte de Saint Basile le Grand. C’est ainsi que Stavrovouni est le seul monastère qui suit le style de vie monastique athonite à Chypre et il est également le seul monastère de l'île qui est Avaton ce qui signifie que comme au mont Athos, les femmes n’y sont pas autorisées. De par son mode de vie érémitique et sa stricte observance, ce monastère n'a pas l'opulence du monde et la majesté que l’on connaît à d'autres monastères de Chypre.
Dans l’Antiquité, à l'endroit où se trouve aujourd'hui le monastère de Stavronouni, il y avait un temple grec dédié à Zeus.



La montagne sur laquelle avait été édifié ce temple portait d’ailleurs le nom d’Olympe comme le mont Olympe qui est le pic des Monts Troodos avec lequel il ne doit pas être confondu.


Stavrovouni signifie Montagne de la (Sainte) Croix, et tandis que le monastère lui-même fut construit en 327 après JC, le nom Stavronouni est apparu de nombreux siècles plus tard, durant la domination franque (1192-1489) ceci étant dû au fait que le monastère possédait une relique religieuse particulièrement importante puisque c’était un morceau de la Sainte Croix offert au monastère par Sainte Hélène elle-même.


Selon la tradition, Sainte Hélène, mère de Constantin le Grand, passait par Chypre en rentrant de la Terre Sainte, où elle avait trouvé la Croix du Christ. À Chypre, la croix disparut mystérieusement et réapparut au sommet de l'Olympe, à Stavrovouni qui n’était alors connu que comme lieu du temple païen dédié à Zeus.. La Sainte Croix fut miraculeusement découvert après que Sainte Hélène eût une vision dans un rêve qui lui indiquait la Croix cachée mais également lui donnait la mission de construire un monastère par-dessus le temple. Après ce prodige, Sainte-Hélène fit construire le monastère et lui consacra une partie de la relique sacrée avec pour objectif d'éloigner les mauvais esprits et de guérir toute maladie.

 
Il a été rapporté que cette croix était perçue comme un météorite, car elle n'était pas plantée dans le sol, mais suspendue dans le vide. Dans sa longue histoire, Stavrovouni est passé par une période de grande pauvreté et d’épreuves causées par les invasions de l’île par des étrangers les plus variées. De nos jours, la Sainte-Croix n'est plus là et personne ne sait ce qu'il est en advenu. La seule relique qui a été préservée jusqu'à nos jours est une croix d'argent dans laquelle est inséré un minuscule morceau de la Sainte Croix. C’est la seule relique qui est encore conservée dans Stavrovouni.


(version française par Maxime Le minime)
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NEWS


Nicosie est pour la Serbie au sein de l'UE
Radio Srbija
Il a indiqué que le Chypre était le meilleur collaborateur, le plus étroit, de la Serbie au sein de l'UE et qu'il pouvait compter sur le plein soutien de ...
Chypre: Le NPA soutient les manifestants
leJDD.fr
... de la grève générale déclenchée le 29 octobre par les salariés de la fonction publique de la République Turque de Chypre du Nord, indique un communiqué. ...
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"TERRE D’ASILE, TERRE D’EXIL" un livre d'Hélène POLYDOROS

TERRE D’ASILE, TERRE D’EXIL
Mars 1946. La France meurtrie mais victorieuse panse ses blessures. Partout il faut reconstruire. Des maisons, des ponts, des édifices... Les gouvernements et les chefs d’état se succèdent comme des médecins au chevet d’un malade. Le bonheur est à conquérir, la vie à réinventer, on travaille, on fait des projets, on sème du blé dans les campagnes...
Dimitri et Stavro débarquent à Marseille par un de ces soirs pleins de promesses. Direction : Port de Bouc, un petit port de construction navale au bord de la Méditerranée.

(cliquez sur l'image ci-dessus pour commander)

La communauté grecque accueille les deux garçons. Beaucoup sont très pauvres et vivent dans des baraques sans eau ni électricité. Ils s'appellent Théodoraki, Costa, Barbayani, Catina, Aphrodite, Getsimani…Ils viennent de Chypre, de Castelloriso, de Kalymnos, d'Asie Mineure…Ils habitent la Tranchée, les Combattants, les cités ouvrières de la Lèque…
Des souvenirs de déchirure, d’exil, dont on parle peu de peur de se perdre, un quotidien où il faut lutter encore, contre soi et les autres, pour s’intégrer, trouver sa place, un futur qu’on imagine ailleurs, là-bas, sur cette terre dont chaque jour les éloigne un peu plus, un futur qui se dérobe lorsqu’on n’a plus de pays...
Mais l’espoir s’impose dans cette France victorieuse…

Hélène POLYDOROS aborde avec pudeur, sans donner à voir mais à entendre, la thématique de l’immigration vécue comme un exil lorsque le retour au pays n’est pas possible.

Des personnages authentiques, miséreux mais jamais misérables avec, quelles que soient leurs blessures et leur pauvreté, un goût de la vie qui transcende l’existence.

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Le monastère de Panagia ton Katharon (ou Panagia Kathariotisa) en zone occupée



La montagne Pendadaktylos


Le monastère de Panagia ton Katharon ou Panagia Kathariotisa est situé au sud-ouest du village de Larnakas tis Lapithou dans la province de Kyrenia. Le monastère était stavropégique (rattaché directement au Patriarche de Constantinople). Il a été en fonctionnement pendant les 11ème et 12ème siècle, mais on pense qu'il a été fondé durant les années de l'iconoclasme, par des moines en fuite qui sont arrivés à Chypre de Constantinople ou d’une autre zone de l'Empire byzantin au 8ème siècle.



Aujourd'hui....depuis 1974.

Le monastère a été le centre religieux de la région. Il était souvent visité par les habitants des villages de Larnakas tis Lapithou, Agridaki, Sysklipos, Saint Ermolaos et Kontemenos qui invoquaient l'aide de la Toute Sainte. Le monastère doit son nom " ton Katharon" qui signifie "de la Propreté" à cause de l'icône, qui s’y trouvait et qui guérissait les yeux douloureux.
L'église du monastère est dédiée à La Dormition de la Bienheureuse Vierge Marie. Il se compose d'un bâtiment en arche unique - dans le style byzantin. L'icône de la Vierge Marie était toujours recouverte d'un drap, qui servait à protéger et préserver l'icône, qui était considérée comme de grande valeur. Selon la tradition populaire, elle avait été apportée à Chypre par Sainte Hélène.


Deux Larnatsjiotes ont peint un mur pendant l'été 2003


Le monastère bénéficiait d’une eau abondante, d’un vaste territoire, et de nombreux moutons et chèvres,. Autour de l'église du monastère, à l'est et au nord, avaient été construites les "notaes" - les cellules des moines - avec leurs arcades typiquement chypriotes. Un peu en retrait se trouvaient la bergerie, la maison du berger et le réservoir d'eau, utilisé pour les animaux et les jardins de la Vierge.
Au sud et sud-est du monastère, en descendant la colline, de l'eau bénite de la Toute Sainte Mère de Dieu, jaillissait de la terre. L'eau bénite, selon la tradition locale, faisait des miracles en rendant la vue aux aveugles et l’ouïe aux malentendants.



Légèrement au-dessus du monastère, il y avait "l’aire de battage de la Vierge», situé sur un plateau. C'est ici que l'icône était apportée par temps de sécheresse, et c'est là que les fidèles faisaient appel à la Vierge Marie pour obtenir la pluie. Cela se passait le jour du 21 Novembre, qui était le jour de la fête de la Sainte Déipare. Cela commençait le matin avec une liturgie, suivie par la procession de l'icône dans le monastère et se terminait par un long office de prière sur «l'aire de battage de la Vierge ». Les pères du monastère tenaient l'icône à l'avant du cortège, suivis par le reste de la population. Dès qu'ils arrivaient à "l’aire de battage de la Vierge» tout le monde se mettait à genoux et priait la Vierge Marie pour obtenir la pluie. Et toujours, avant fin de l'après-midi, leurs prières et leurs demandes étaient converties en pluies abondantes. Les miracles de la Toute Sainte Mère de Dieu qui ont été signalés par les habitants du village de Larnakas tis Lapithou, mais aussi des régions avoisinantes, sont nombreux.



Après l'invasion turque de Chypre en 1974, le monastère a été détruit par les forces d'occupation turques. Aujourd'hui, le monastère est en ruines et se tait.



(version française de Maxime le minime d'ap.Noctoc)
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